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Vous les avez vu partout sur le web. Les mèmes. Derrière cet anglicisme, se cachent toutes les idées propagées en masse sur Internet. Elles prennent souvent la forme d’un hyperlien, d’une image, d’une vidéo, d’un site internet, d’un hashtag, d’un personnage récurrent ou simplement d’une phrase, voire d’un mot.

Très souvent humoristiques, les mèmes peuvent rapidement atteindre une popularité mondiale, avant de retomber, tout aussi vite, dans l’oubli. L’élément primordial dans la propagation de ce phénomène ? L’imitation. Les internautes se lancent dans une compétition créative pour s’approprier de l’idée et créent alors un véritable phénomène de masse éphémère.

Un exemple récent ? Le “hug” entre Barrack Obama et Hillary Clinton qui a donné lieu à un véritable “Photoshop Battle” sur le net.

Quel a été le premier mème ?

Selon sa définition la plus large, le mème est donc une idée, un comportement ou un style qui se propage d’une personne à l’autre à l’intérieur d’une culture. Inutile de dire que le phénomène n’a pas attendu Internet pour se manifester.

Le premier mème définit comme tel, “Kilroy was here”, apparaît lors de la seconde guerre mondiale. Des soldats américains s’amusent alors à taguer la phrase “Kilroy was here” lors de leurs stationnements.

Kilroy_was_here_(re-drawn)

Résultat ? Le mème se propage rapidement et atteint une notoriété telle que certains hauts généraux allemands suspectent ce fameux “Kilroy” d’être un espion allié de renom.

A la fin des années 70, Church of the SubGenius fait son apparition. Sur des affiches, propagées via photocopies, Bob, personnage fictif, fondateur fantasmé de l’organisation religieuse satirique, partage le message suivant : ‘Give me Slack or Kill me!’ (Aidez-moi à Glander ou Butez-moi!).

bob

Sur le web, l’un des premiers mèmes à atteindre une notoriété mondiale est la loi de Godwin : « Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de 1. » C’est l’âge d’or des forums et les “points Godwin” arrosent les discussions entre internautes.

Plus tard, les mèmes commencent doucement à pulluler, notamment sur 4CHAN, un forum anonyme anglophone considéré par beaucoup comme le trublion du web.

C’est ensuite grâce à 9GAG, un site fortement inspiré de 4CHAN, que les mèmes se démocratisent petite à petit en étant partagés sur les médias sociaux. De nombreux mèmes alors confidentiels deviendront “mainstream”, ce qui fait dire à certains membres de 4CHAN, qui vouent une haine assez prononcée 9GAG, que ce dernier aurait “tué le mème”.

Bref, voilà pourquoi votre maman partage, elle aussi, des mèmes.

Utilisation des mèmes dans le content marketing ?

Pourquoi est-il intéressant, en tant que spécialiste du contenu, d’en savoir plus sur ce pan de la culture web ? Tout simplement car il vous permet de vous rapprocher de votre cible. Parfois, un mème bien senti peut devenir un vrai catalyseur de vente. La viralité du mème peut en effet créer une véritable mode et changer le comportement d’achat du public.

Prenons l’exemple du mème “Doge”, mettant en scène un Shiba Inu, une race de chiens japonais. Alors que le SHiba Inu avait failli disparaître lors de l’arrivée des chiens de chasse au japon, il fait maintenant partie intégrante de la pop-culture, certains internautes ayant même jusqu’à créer une monnaie virtuelle appellée le Doge-coin. Et tout ça grâce à une simple photo postée par un enseignant japonais sur son blog en 2006, elle-même reprise par le dessin-animé Homestar Runner et par des millions d’internautes.

En apprendre plus sur tous les mèmes d’Internet

Et si vous souhaitez voyager dans le pays incroyable des mèmes internet, voici une ligne du temps trouvée sur le web qui vous y aidera.

Le site knowyourmeme et sa splendide base de données de mèmes vous aidera aussi à approfondir le sujet.

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